L’axe du « fait » et du « pensé »

Posted on 1 novembre 2010

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On est ben gros métaphysique ces temps-ci dans mes cours d’Art Plastique. Soit c’est la faute du Latex qu’on respire à trop grosse doses, du feu de forge, des émanations de la soudure ou encore juste des nuits blanches qu’on se tappe pour faire du montage vidéo, reste que oui, on a des considérations hautement spirituelles et métaphysiques (métapsychiques, psychédéliques et transcendantales).

La dernière affaire qu’il m’est venu spontannément c’est l’axe du « fait » et du « pensé ».  Je vous l’explique avec un « tit-dessin »:

   Faire————————–Perfection————————–Penser

Penser————————–Perfection————————–Faire

Ok, vu de même ça l’air ultra-ésotérico-transcendentalo-patchouli. Je vous l’accorde. Mais dans le fond c’est juste un moyen d’illustrer l’honnêteté que je parlais dans le dernier article. Si tu réussis à aligner ton action sur ta pensée ET à aligner ta pensée sur ton action tu atteins une sorte de perfection indescriptible. Une perfection que j’appelle honnêteté. Réussir à coordoner les deux c’est un art et c’est l’Art en tant que tel.  Si t’es pas cohérent dans tes actes et dans tes pensées ben t’arrivera jamais à être pleinement satisfait de ton être, parce que t’agis juste pas comme ton être agirait, même chose avec ce que tu penses, t’es pas satisfait parce que tu penses pas comme ton être penserait. Y’a aussi tout le double jeu du « Faire penser » et du « Penser faire », qui arrive en filligrane, que dans le fond ni la pensée ni l’action doit surgir avant l’autre qu’il faut que les deux arrivent spontannement… mais là ça met en négation toute tentatives d’hypothétisation, or l’homme hypothétise souvent… je me demandais si l’hypothèse en tant que tel était pas un phénomène malsain vu, ma théorie de l’axe… mais non je me suis rendu compte que c’était juste normal… Hypothèse=Penser faire. De même le contraire (se souvenir) ce n’est seulement que le « Faire penser » en action. En tout cas c’est ben fucked up comme idée. Plus j’y penses et plus que je m’enfonces dans les méandres de la spéculation… y serait peut-être temps que j’agisse?